Dans une note analytique récente, des économistes de la Banque du Canada se sont penchés sur les déséquilibres du marché du logement et sur l’endettement des ménages. Les faits saillants de l’analyse sont les suivants :
  • L’économie Canadienne faisait face à deux vulnérabilités financières majeures avant la crise sanitaire liée à la COVID-19 : les déséquilibres sur le marché du logement et un endettement des ménages élevé. Les mesures fiscales instaurées au début de la pandémie, telles que le soutien direct au revenu et les reports de paiement, ont permis à l’économie nationale d’échapper aux risques macroéconomiques générés par la combinaison de ces vulnérabilités et du choc économique de la crise.
  • Toutefois, les données actuelles suggèrent que ces vulnérabilités se sont vraisemblablement accentuées avec l’augmentation de l’activité dans le marché immobilier. Cette activité a atteint des records pendant la crise sanitaire, avec des inventaires résidentiels à l’échelle nationale étant passés d’un stock de 4,2 mois de ventes en janvier 2020 à 1,9 mois en janvier 2021. 
  • La hausse des prix s’est accélérée à l’échelle nationale, et particulièrement dans les marchés d’Ottawa, Montréal et Moncton, où le taux de variation sur un an de l’indice des prix des propriétés a atteint 19,9% en février 2021. 
  • Les préférences en termes de logement ont évolué, avec un intérêt accru pour les maisons individuelles plutôt que les appartements en copropriété. Les préférences de localisation ont aussi changé, entraînant une hausse de prix plus rapide dans les secteurs plus éloignés des centres-villes des grandes villes Canadiennes. 
  • L’activité hors-norme dans le marché de la revente résidentielle a augmenté la prévalence de la surenchère, notamment dans la région du Grand Toronto, où 67 % des logements vendus en janvier 2021 ont fait l’objet d’une surenchère. 
  • Alors que le crédit à la consommation des ménages a diminué depuis mars 2020, l’endettement total demeure en croissance dû à une augmentation de 6,8% du crédit hypothécaire à l’habitation. Cette hausse du crédit touche aussi les prêts hypothécaires accordés aux ménages fortement endettés (ratio de prêt au revenu supérieur à 450%), les laissant vulnérables à une hausse de taux d’intérêt.

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